Bienvenue Madame, Monsieur,

La direction, le personnel médical, l’ensemble du personnel, vous souhaitent la bienvenue et sont à votre disposition pour rendre votre séjour le plus agréable et le plus bénéfique qui soit dans des locaux neufs et adaptés à votre prise en charge.

Vous êtes notre hôte en qualité d’usager du Centre Hospitalier, l’ensemble du personnel de l’établissement est à votre écoute et vous pouvez compter sur son dévouement et son professionnalisme.

Vous pourrez avoir accès directement, si votre prise en charge le nécessite aux urgences, en médecine ou en soins de suite et rééducation, aux plateaux techniques d’imagerie médicale, de kinésithérapie, de balnéothérapie et d’ergothérapie.

Un grand nombre de consultations spécialisées sont aussi réalisées à l’hôpital.

Le Centre Hospitalier de Vaison-la-Romaine est engagé depuis plusieurs années dans une démarche permanente d’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins.
Il a été certifié en mai 2016 pour la quatrième fois par la HAS (Haute Autorité de Santé).

Un livret d’accueil vous sera remis pour faciliter votre séjour et vos démarches, en vous donnant toutes précisions et informations relatives aux formalités administratives indispensables, et à vos droits et obligations.

Le Directeur,
Blaise CHAMARET

L’historique du Centre Hospitalier de Vaison-La-Romaine

Les origines de l’actuel hôpital, d’après les documents des archives, peuvent s’établir comme suit.

Des actes notariés mentionnent l’existence d’une Charité de Vaison dès 1626. En 1681, un testament de Guillaume Barnier en faveur de son fils Laurent fait état d’une maison située dans la bourgade de la ville. Ledit Guillaume meurt en 1682 et, en janvier 1705, les experts de Vaison font l’exhume des biens d’héritage de feu Laurent Barnier dans lequel figure la maison citée plus haut avec la mention « pour être érigée en hôpital ».

Quelques années plus tard, le 28 juillet 1711, une requête de l’évêque de Vaison demande l’union de la Charité de Vaison à l’hôpital.

Il en ressort de ce qui a été dit qu’à la suite de la mort de Laurent Barnier, vraisemblablement en 1704, l’exécution testamentaire de faire un hôpital de la maison qu’il laissait fut réalisée entre 1705 et 1711.

Le 20 mars 1715, on trouve une consulte sur les statuts de l’hôpital et, en 1716, le titre de Saint-Laurent est donné à l’établissement.

Les livres de compte de l’hôpital, datés de 1732, sont signés par Sœur Escoffier, économe ; ce qui indique le caractère religieux de l’établissement dès cette époque.

Citons, pour être complet, qu’en date du 9 mai 1733, nous trouvons un devis fait par Jacques Leydier, maçon à Mirabel en Dauphiné, pour la bâtisse d’une chapelle « au vénérable hospital des pauvres malades de Vaison ». Et c’est le 27 mai 1738 qu’un certain Sébastien Constantin, fondeur de cloches à cette ville, est chargé de faire une cloche de 120 livres pour ladite chapelle.

Mais il y a lieu de préciser que l’ensemble de ces réalisations semble revenir à l’évêque du moment, Monseigneur Joseph Louis de Cohorne de Lapalun qui avait pris en main les biens de l’hôpital jusqu’à sa mort qui date du 24 janvier 1748.

Il avait auparavant obtenu du pape Benoît XIII un bref l’autorisant à disposer de ses biens par testament, qu’il rédige le 2 novembre 1741 au profit de l’hôpital de Vaison et, en janvier 1749, l’hôpital de Vaison prend en charge les réparations du legs de feu Monseigneur de Cohorne de Lapalun.

De nos jours, l’hôpital de Vaison bénéficie évidemment de nombreuses transformations et de nouveaux bâtiments ; mais il reste d’origine l’ensemble ouest des constructions qui porte toujours le nom d’Immeuble Barnier ainsi que la chapelle dédiée à Saint-Laurent et dans laquelle figurait, il y a quelques années, une toile représentant le martyre de Saint-Laurent.

L’hôpital a accueilli dans un premier temps les indigents et les personnes âgées. Il a ensuite suivi les évolutions techniques liées au progrès de la médecine ; ainsi, une maternité, un service de chirurgie, un service des urgences et un service de radiologie (public, privé) ont vu le jour assurant à la population un service de qualité et de proximité.

Les dernières mutations ont conduit à la fermeture de certains de ces services ; l’activité de l’hôpital s’orientant alors ainsi vers la prise en charge des personnes âgées (Résidence pour personnes âgées, Médecine, Soins Palliatifs et Soins de Suite et de Réadaptation) avec le maintien de ses Urgences et de l’antenne SMUR.

Les services

Le centre hospitalier de Vaison-la-Romaine dispose d’une capacité d’accueil de :

0 lits
d’hospitalisation complète
0 places
d’hospitalisation de jour
  • 27 lits de médecine dont 6 lits de soins palliatifs, et 4 lits de court séjour gériatrique, et 2 places d’hospitalisation de jour,
  • 30 lits de soins de suite et de réadaptation, et 5 places d’hospitalisation de jour,
  • un service de médecine d’urgence qui fonctionne 24h/24 avec une Unité d’Hospitalisation de Courte Durée (UHCD) de 4 lits, et 2 lits d’Unité Médicale d’Urgence.

Les pôles

L’organigramme

Les instances

LE CONSEIL DE SURVEILLANCE 

Présidé par le Maire de la commune, élu en son sein, le Conseil de Surveillance dispose :

  • D’une compétence générale : il se prononce sur la stratégie et exerce un contrôle permanent de la gestion de l’établissement
  • D’une compétence décisionnelle en délibérant sur le projet d’établissement, sur le compte financier et l’affectation des résultats
  • D’une compétence consultative, notamment sur la politique qualité.

LE DIRECTOIRE 

Présidé par le Directeur, et composé par une majorité de médecins, il appuie et conseille le Directeur dans la gestion et la conduite de l’établissement. Il est un lien d’échange entre direction, médecins et soignants.

Le Vice-président est le président de la CME.

LA COMMISSION MEDICALE D’ETABLISSEMENT (CME)

Elle est composée de tous les médecins de l’établissement.

Elle est consultée et informée, et prépare :

  • Le projet médical d’établissement,
  • Les mesures d’organisation des activités médicale et pharmaceutiques de l’établissement, dont notamment les fiches de missions et de structures, l’organisation générale de la continuité des soins (gardes et astreintes…)
  • La définition des orientations et les mesures relatives à l’amélioration continue de la qualité.

LE COMITE SOCIAL ET ECONOMIQUE

Le CSE est une instance consultative qui remplace le CTE et le CHSCT.

Présidé par le Directeur, il est composé des représentants du personnel élus lors des élections professionnelles.

Le médecin du travail ainsi que l’inspecteur du travail participent à cette instance.

Les membres du CSE auront à connaître de nombreuses questions notamment :

  • Le fonctionnement et l’organisation des services ;
  • L’accessibilité des services et la qualité des services rendus ;
  • L’égalité professionnelle ;
  • La protection de la santé, l’hygiène et la sécurité des agents ;
  • Les orientations stratégiques sur les politiques de ressources humaines ;
  • Les lignes directrices de gestion (LDG) en matière de mutation, de mobilité, de promotion interne et d’avancement de grade des agents.

LES CONSEILS DE POLE

Instance de concertation au sein du pôle regroupant les différents personnels, ce conseil est créé et mis en œuvre à l’initiative de chaque chef de pôle.

LA COMMISSION DES USAGERS (C.D.U) 

Elle est consultative et présidée par le représentant des usagers de l’établissement. La CDU a pour mission principale de veiller au respect des droits des Usagers, et de faciliter leurs démarches afin qu’ils puissent exprimer leurs difficultés. Elle est informée des événements indésirables graves (EIG) et des actions menées par l’établissement pour y remédier.

LE COVIRIS (COMITE DES VIGILANCES ET DE LA GESTION DES RISQUES)

Le COVIRIS est une sous-commission de la CME qui a pour mission de s’assurer du suivi des risques à priori et postériori, d’étudier les évènements indésirables les plus critiques et les plus récurrents et d’assurer une coordination correcte entre tous les correspondants locaux des vigilances et entre tous les gestionnaires de risques.

LE COPIL QUALITE

Le COPIL qualité est une sous-commission de la CME qui est chargée de définir la politique d’amélioration continue de la qualité, de la gestion des risques et de l’évaluation des pratiques professionnelles (EPP) ; de proposer et de suivre un programme d’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins ; et de coordonner les visites de certifications et d’évaluations.

LE CLIN (COMITE DE LUTTE CONTRE LES INFECTIONS NOSOCOMIALES ET DU RISQUE INFECTIEUX LIE AUX SOINS) 

Présidé par un médecin, c’est une instance consultative qui a pour mission principale d’organiser et de coordonner la lutte et la surveillance continue des infections nosocomiales dans l’établissement (une infection nosocomiale est une infection contractée à l’occasion d’un séjour hospitalier).

LE COMITE DE SECURITE TRANSFUSIONNELLE ET D’HEMOVIGILANCE (C.S.T.H)

Présidé par un médecin, c’est une instance consultative qui a pour mission de contribuer à améliorer la sécurité des patients transfusés.

LE CSLD (COMITE DE SOULAGEMENT DE LA DOULEUR)

Présidé par un médecin, c’est une instance consultative. Dans le cadre d’une composition pluridisciplinaire, sa mission principale consiste à définir, promouvoir et mettre en œuvre une politique de soins cohérente en matière de soulagement de la douleur.

LA C.S.I.R.M.T (COMMISSION DES SOINS INFIRMIERS, DE REEDUCATION ET MEDICO-TECHNIQUE) 

Présidée par le cadre de santé faisant fonction de cadre supérieur de santé, elle est consultative. Dans le cadre d’une composition pluridisciplinaire, elle assure l’organisation générale des soins infirmiers, de rééducation et médico-technique (radiologie, etc.…).

LES C.A.P.L et C.A.P.D (COMMISSIONS ADMINISTRATIVES PARITAIRES LOCALES ET DEPARTEMENTALES)

Elles sont composées de façon paritaire (personnel et direction).

Les CAPL sont présidées par un membre de l’équipe de Direction, les CAPD sont présidées par le représentant de la direction du Centre Hospitalier Spécialisé de Montfavet.

Elles traitent des changements de grade, et peuvent assurer le rôle de conseil de discipline.

Elles émettent un avis.

L’avancement de grade est en fonction à la fois de l’ancienneté, de la valeur professionnelle exprimée par la note et l’appréciation générale, et du ratio national fixé par le décret.

LA COMMISSION DE FORMATION 

Présidée par le Directeur, et composée de différents personnels, elle analyse les demandes de formation proposées en vue de l’élaboration du plan annuel de formation. Elle suit également la mise en œuvre de ce plan.

C’est une instance consultative.

LE CLAN (COMITE DE LIAISON ALIMENTATION ET NUTRITION)

Présidé par un médecin, c’est une instance consultative pluridisciplinaire.

Il a pour mission d’organiser et d’améliorer la prise en charge nutritionnelle des patients et résidents.

L’ESPACE ETHIQUE ET BIENTRAITANCE

Présidé par le Directeur ou son représentant, c’est une instance consultative, qui met en œuvre une réflexion et propose des avis face à des situations particulièrement délicates, tant sur les plans techniques que moral.