Développement durable à l’hôpital

Le Centre Hospitalier de Vaison La Romaine est engagé depuis plusieurs années dans une politique de développement durable. Cet engagement traduit une volonté d’inscrire le fonctionnement de l’établissement dans la durée, avec une réflexion sur son impact économique, environnemental, social et sociétal.

En tant qu’acteur de santé, et du fait de la diversité de ses champs d’activités, l’hôpital se doit de réaliser sa transition écologique. Plus de 700 000 tonnes de déchets par an (3,5 % de la production nationale) (ANAP, 2010) et 1,5 milliard de repas (ADEME, 2016) sont produits et consommés chaque année par les établissements de santé publics et privés, auxquels s’ajoutent 25 milliards d’euros d’achats publics hospitaliers (Cour des comptes, 2017) et la gestion d’environ 60 millions de mètres carrés de patrimoine (Cour des comptes, 2012) pour les seuls établissements de santé publics français.¹ Une estimation récente chiffre à 47 millions de tonnes équivalents CO2, soit 8% du total national, les émissions de gaz à effet de serre du secteur de la santé dans son ensemble (The Shift Project, novembre 2021). Plus spécifiquement, dans les établissements de santé, la consommation d’énergie représente environ 7 % de leurs dépenses. Enfin, les hôpitaux consomment 400 à 1 200 litres d’eau par jour et par lit.

Fort de ce constat, le groupe de travail sur le développement durable du Centre Hospitalier de Vaison-la-Romaine met en œuvre des mesures concrètes : réduction de l’utilisation des plastiques (suppression des gobelets à usage unique, suppression des pailles, utilisation de vaisselle réutilisable..), amélioration de la qualité de l’air (suppression des aérosols), réduction du risque chimique (choix de produits non toxiques pour les patients et les professionnels), multiplication des filières de tri des déchets (piles, cartouches d’encres, verres, papiers, contenants….).

En parallèle, la direction du Centre Hospitalier de Vaison-la-Romaine déploie des projets de décarbonisation de l’établissement (achats de véhicules électriques, suppression des énergies fossiles, utilisation d’énergies renouvelables) et de réduction des consommations d’énergies (isolation des bâtiments, diffusion de bonnes pratiques).

Le service cuisine et diététique de l’établissement engage quant à lui une réflexion sur le gaspillage alimentaire (pesée des restes de repas, biodéchets) et privilégie de plus en plus les achats locaux et responsables. Les repas servis sont préparés et cuisinés sur place, par une équipe motivée par la satisfaction des patients et résidents.

Les usagers sont invités à participer à cette démarche et sont sensibilisés par l’intermédiaire du livret d’accueil de l’hôpital (livret désormais réutilisable !).

1. Source : La Fabrique de la Santé